Pourquoi aménager une noue dans votre jardin ?
Notre métier de jardinier paysagiste doit se mettre au service de l’eau. C’est pour cela que nous réalisons des jardins de pluie à Toulouse. L’eau est vitale, mais elle devenue dévastatrice. Qu’elles en sont les causes ? Tout d’abord l’urbanisation empêche l’eau de s’infiltrer. Ensuite les conséquences du remembrement du territoire qui ont détruit en masse les réseaux pluviaux naturels dans nos campagnes. Partant de ce fait et à notre échelle et vous-même avec notre concours pouvons montrer la voie d’une meilleure gestion de l’eau dans nos jardins. C’est pour cela que nous créons des jardins de pluie, aussi appelé noue, bassin pluvieux ou jardin de rétention. Ceux sont des aménagements paysagers conçus pour capter, infiltrer et filtrer l’eau de pluie provenant des toitures, terrasses ou allées. Ils réduisent le ruissellement, préviennent les inondations locales et favorise la biodiversité. Voici un exemple de réalisation d’un jardin de pluie à Toulouse illustré par une de nos vidéos.
Exemple d’un de nos Jardins de pluie à Toulouse
Mais quel en est le principe ? Le jardin de pluie est généralement creusé en forme de cuvette peu profonde, rempli de plantes adaptées à l’humidité et à la sécheresse. D’abord, l’eau de pluie est dirigée vers le jardin via des gouttières, des rigoles ou des caniveaux, c’est la collecte. Ensuite, il faut permettre à l’eau de s’infiltrer lentement dans le sol ou de s’emmagasiner temporairement dans des réservoirs/au niveau du sol. Bien entendu, il faut prévoir de gérer le débordement par une évacuation vers le réseau pluvial. C’est ce que nous nommons l’infiltration – rétention. Par ailleurs, les plantes et les micro-organismes du sol filtrent les polluants (métaux lourds, hydrocarbures, etc.). Enfin, une partie de l’eau est absorbée par les plantes et retournée à l’atmosphère. Nous recréons l’effet d’évaporation – transpiration.
Les avantages
Le principal attrait est la recharge des nappes phréatiques et la lutte contre les îlots de chaleur. Vient ensuite, la réduction du ruissellement et des risques d’inondation. De plus, ce bel ensemble améliore la biodiversité. Il crée un habitat pour les insectes, oiseaux et autres animaux. En outre, il favorise le filtrage naturel des polluants avant qu’ils n’atteignent les rivières ou les nappes. De surcroit, le jardin de pluie par sa forme, son relief embelli fortement le paysage de votre jardin.
Mise en œuvre
Nous étudions le relief du terrain et appliquons certaines règles de prudence. Par ailleurs sur certains de nos gros chantiers, nous travaillons à partir d’une étude hydraulique mandatée par le client. Les éléments clés sont, la récupération de l’eau comme la sortie des gouttières, pente naturelle du terrain. Ensuite, Jamais à moins de 3 m de la maison pour éviter les infiltrations vers les fondations. Par ailleurs, nous veillons à ce que l’eau s’accumule brièvement sans rester stagnante plus 48 h.
En général, un jardin de pluie représente environ 10 % de la surface qui apporte l’eau. Notre plus grande noue a été réalisée avec les données suivantes : toit de 180 m² → jardin de pluie d’environ 20 m² et grâce aux pentes un volume de 17 m3. Nous proposons le plus souvent, des formes de haricots avec des courbes qui fonctionnent bien pour ralentir l’eau.
Certaines noues sont particulières. En effet celle présentée dans notre vidéo, retient très peu l’eau. Le client avait déjà fait son bassin ! Il a fallu prendre en compte ce point en prévoyant des plantes de fonds qui ne sont pas des plantes d’eau mais au contraire qui résistent à l’humidité.
Lorsque nous creusons le bassin, parfois très peu sur 15 à 30 cm de profondeur, nous créons une légère dépression. De plus, nous prévoyons un point d’entrée de l’eau (rigole, tuyau, lit de cailloux). Comme déjà précisé, nous ajoutons un déversoir (une sortie plus basse) pour évacuer l’excès d’eau en cas de forte pluie. En fonction du type de bassin, nous amendons et structurons le sol par différents mélanges. Souvent nos Installons un lit de cailloux ou graviers à l’entrée pour ralentir l’eau et un paillage organique (copeaux, écorces) après plantation sur les zones non inondables.
Le choix des plantes
Nous privilégions les espèces locales pour la résilience et la biodiversité. Il faut des plantes capables de supporter humidité temporaire et sécheresse. Premièrement, les plantes vivaces adaptées comme : Iris versicolore, Echinacea purpurea, Rudbeckia fulgida, Carex (laîche), Hémérocalles, Astilbes.En second plan les arbustes adaptés comme : Cornus sericea, Spirée, Hibiscus syriacus. Viennent enfin les graminées : Miscanthus, Panicum virgatum.
L’entretien
Un jardin de pluie comme tous les jardins s’entretien. Il faut arroser au début jusqu’à l’enracinement, puis désherber les premiers mois. Pensez à compléter le paillage chaque année. Enfin, nous vérifions que l’eau s’infiltre toujours correctement.
En résumé
Nous aimons faire ce type d’aménagement paysager particulier car il répond à une problématique vitale de notre temps : La gestion de l’eau ! Un jardin de pluie est esthétique, écologique et peu coûteux. Il limite le ruissellement, recharge la nappe phréatique et crée un petit habitat naturel pour insectes et oiseaux. Nous pouvons vous apporter toute notre expertise dans ce domaine. Alors n’hésitez pas à nous contacter ! Voir nos vidéos sur notre chaîne YouTube JJBIO.